Georges Perec: Anton Voyls Fortgang

Georges Perec

Anton Voyls Fortgang
Roman

Traduit par Eugen Helmlé

Suivi par une postface de Eugen Helmlé et Ralph Schock

broché, 416 pages

ePub

»Die Wette gilt«: Perecs berühmter Roman ohne E

1969 als Resultat einer Wette entstanden, taucht in Perecs wohl außergewöhnlichstem Werk »La Disparition« kein einziges Mal der Buchstabe E auf. Der Roman zeigt, was mit Sprache möglich ist, wenn nicht mehr der Autor erzählt, sondern – durch das Korsett einer strengen Regel – die Sprache selbst. Ausgehend vom verfügbaren Wortmaterial hat sich die Geschichte, haben sich die Personen und die Handlung zu entwickeln.
Zwischen Revolutionskomödie, Rätseln, die auf Rätsel folgen, und turbulenter Kriminal­ parodie schimmern Gewaltexzesse und der nackte Terror hervor. Doch der Terror, der hier herrscht, hat Methode, und zwar linguistische Methode, indem er durch Sprach­ manipulation entsteht. Und so manifestiert sich das allmähliche, fast ausnahmslos grau­ same Verschwinden einer ganzen Sippe im verschwundenen Buchstaben.
»Anton Voyls Fortgang«, die deutsche Übersetzung von Eugen Helmlé, ist ein Abenteuer, das kaum seinesgleichen kennt. Die Schwierigkeit des Originals, das Sprachkorsett, wird dem Übersetzer zur Zwangsjacke, so Helmlé in seinem unbedingt lesenswerten Nachwort: »Er kann nicht mehr die Sprache selbst erzählen lassen, denn dann wäre sein Text keine Übersetzung mehr... dabei hat der Übersetzer nicht nur einen Kiesel im Mund, sondern gleich einen ganzen Pflasterstein.«

  • Oulipo
  • littérature
  • avant-garde

»Konsequenter als Perec hat kaum ein Autor die eigenen Verletzungen, die eigene Hilflosigkeit in der Suche nach einer angemessenen Form, die Vernichtung der europäischen Juden zu erfassen, und das Scheitern daran, ausgestellt.« Jonas Engelmann, Jungle World

Veuillez choisir votre langue
Français

Contenu selectionné
Français

Georges Perec

Georges Perec

fut l'un plus importants représentants de la littérature française d'après-guerre. Fils d'un Juif polonais, Perec est encore un enfant quand l'armée allemande envahit la France. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, meurt en 1940. Sa mère est déportée à Auschwitz en 1943, où l'on suppose qu'elle fut assassinée. Peu avant son arrestation, elle parvient à envoyer son fils en zone libre en le mettant dans un train de la Croix rouge, et lui permet ainsi d'échapper à la mort. Perec regagne Paris en 1945, où une de ses tantes l'adopte. Il entame des études d'histoire et de sociologie qu'il abandonnera rapidement, puis publie des articles dans la Nouvelle Revue française et Les Lettres nouvelles. De 1958 à 1959, il fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Pau.
Il épouse Paulette Petras en 1959 et occupe un poste de documentaliste à l'hôpital Saint-Antoine et au CNRS. En 1967, il entre à l'Oulipo, groupe de littérateurs et mathématiciens fondé par Raymond Queneau, dont le nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Les écrivains membres de l'Oulipo, issus du Collège de 'Pataphysique, des cercles surréalistes et du Collectif Nicolas Bourbaki, se caractérisent par le fait qu'ils s'imposent certaines contraintes littéraires ou mathématiques pour la réalisation de leurs œuvres, comme par exemple de ne pas utiliser certaines lettres de l'alphabet : ainsi le texte La Disparition est-il composé sans le moindre « E ». Dans les années 1970, Perec se lance avec succès dans la réalisation de films. Il décède peu avant son 46e anniversaire d'un cancer des poumons.

Autres textes de Georges Perec parus chez DIAPHANES
Zurück