Georges Perec: Ein Mann der schläft

Georges Perec

Ein Mann der schläft

Traduit par Eugen Helmlé

broché, 112 pages

ePub

»Hör auf zu reden wie ein Mensch, der träumt.«

In der winzigen Pariser Mansarde klingelt wie jeden Morgen der Wecker. Heute gälte es, das Examen anzutreten – doch der junge Mann steht nicht auf. Er beschließt, an diesem Leben, das ihm nichts mehr zu geben hat, keinen Anteil mehr zu nehmen. Während über den Dächern von Paris die Sommerhitze brütet, überlässt er sich einem gefährlichen Selbstexperiment.

Georges Perecs drittes Buch ist die Geschichte einer radikalen Verweigerung. Noch vor der Oulipo-Zeit entstanden, ist dieser ganz in der Du-Perspektive geschriebene Roman eine Meditation über den Stillstand, eine Etüde über die Leere. Die brüchige Schönheit, die Perec der Selbstisolation verleiht, und die außergewöhnliche literarische Qualität machen »Ein Mann der schläft« (1967) zu einem modernen Urtext der Melancholie, der eine ganze Schriftstellergeneration inspirierte. Perec adaptierte »Ein Mann der schläft« 1974 zusammen mit Bernard Queysanne für das Kino und erhielt dafür den ­Jean-Vigo-Preis.

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»Das schönste Buch, das ich in den letzten Jahren gelesen habe, und das tröstlichste.« Peter Stamm

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Georges Perec

Georges Perec

fut l'un plus importants représentants de la littérature française d'après-guerre. Fils d'un Juif polonais, Perec est encore un enfant quand l'armée allemande envahit la France. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, meurt en 1940. Sa mère est déportée à Auschwitz en 1943, où l'on suppose qu'elle fut assassinée. Peu avant son arrestation, elle parvient à envoyer son fils en zone libre en le mettant dans un train de la Croix rouge, et lui permet ainsi d'échapper à la mort. Perec regagne Paris en 1945, où une de ses tantes l'adopte. Il entame des études d'histoire et de sociologie qu'il abandonnera rapidement, puis publie des articles dans la Nouvelle Revue française et Les Lettres nouvelles. De 1958 à 1959, il fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Pau.
Il épouse Paulette Petras en 1959 et occupe un poste de documentaliste à l'hôpital Saint-Antoine et au CNRS. En 1967, il entre à l'Oulipo, groupe de littérateurs et mathématiciens fondé par Raymond Queneau, dont le nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Les écrivains membres de l'Oulipo, issus du Collège de 'Pataphysique, des cercles surréalistes et du Collectif Nicolas Bourbaki, se caractérisent par le fait qu'ils s'imposent certaines contraintes littéraires ou mathématiques pour la réalisation de leurs œuvres, comme par exemple de ne pas utiliser certaines lettres de l'alphabet : ainsi le texte La Disparition est-il composé sans le moindre « E ». Dans les années 1970, Perec se lance avec succès dans la réalisation de films. Il décède peu avant son 46e anniversaire d'un cancer des poumons.

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