Georges Perec: Die Winterreise

Georges Perec

Die Winterreise

Traduit par Eugen Helmlé

broché, 32 pages

ePub

Plagiat durch Vorwegnahme?

Wie alle Texte, die Georges Perec im Laufe seiner kurzen, aber doch so intensiven Schaffenszeit verfasst hat, ist auch diese Novelle, mit dem so romantischen Titel Die Winterreise zu einem Klassiker ihres Genres avanciert. Sie ist im Jahre 1979 erschienen, dem Jahr, da Perec sein Hauptwerk Das Leben Gebrauchsanweisung vorlegte. Inzwischen zählt man nicht weniger als ein gutes Dutzend Variationen auf diese erstaunliche Erzählung. Was bei Perec Le Voyage d’hiver war, wurde im Laufe der Jahre – und insbesondere nach seinem Tod im Jahre 1982 – wieder aufgegriffen unter Titeln wie Le Voyage d’Hitler (Hervé Le Tellier), die Hinterreise (Jacques Jouet), Le Voyage du ver (Die Reise des Wurms, François Caradec), usw.

Der Titel ist romantisch, der Inhalt ist es in höchstem Grade. Erzählt wird, wie ein junger Literaturwissenschaftler am Vorabend des Zweiten Weltkriegs in der Bibliothek eines Freundes im Laufe einer schlaflosen Nacht auf ein Buch stößt, das ausschließlich aus Zitaten der großen Lyriker des 19. Jahrhunderts, der Gründerväter der Moderne zu bestehen scheint: Victor Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Charles Cros… Ist der unbekannte Autor, Hugo Vernier, ein genialer Plagiator? Mitnichten! Sein Buch, Die Winterreise, ist lange vor den Werken der genannten Autoren erschienen. Beruht also die neuere Literaturgeschichte auf dem geheim gehaltenen, okkultierten Plagiat eines großen Unbekannten? Stehen wir hier an den verborgenen Quellen der Moderne? Ist dieser Hugo Vernier der große plagiateur par anticipation, der »Plagiator durch Vorwegnahme«, wie die Autoren des Oulipo illustre Vorläufer nennen, die ihnen mit brillanten Ideen zuvorgekommen sind? Für den Literaturwissenschaftler Vincent Degraël beginnt eine lange und aufreibende Suche…

  • avant-garde
  • littérature
  • Oulipo

»Georges Perec gilt heute vielen vor allem als Meister der kleinen Form. So klein sind die Formen mitunter, dass man sie leicht übersieht: 2018 erschien Perecs in Frankreich geradezu legendäre Erzählung Die Winterreise.« Tobias Lehmkuhl, Süddeutsche Zeitung

 

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Georges Perec

Georges Perec

fut l'un plus importants représentants de la littérature française d'après-guerre. Fils d'un Juif polonais, Perec est encore un enfant quand l'armée allemande envahit la France. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, meurt en 1940. Sa mère est déportée à Auschwitz en 1943, où l'on suppose qu'elle fut assassinée. Peu avant son arrestation, elle parvient à envoyer son fils en zone libre en le mettant dans un train de la Croix rouge, et lui permet ainsi d'échapper à la mort. Perec regagne Paris en 1945, où une de ses tantes l'adopte. Il entame des études d'histoire et de sociologie qu'il abandonnera rapidement, puis publie des articles dans la Nouvelle Revue française et Les Lettres nouvelles. De 1958 à 1959, il fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Pau.
Il épouse Paulette Petras en 1959 et occupe un poste de documentaliste à l'hôpital Saint-Antoine et au CNRS. En 1967, il entre à l'Oulipo, groupe de littérateurs et mathématiciens fondé par Raymond Queneau, dont le nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Les écrivains membres de l'Oulipo, issus du Collège de 'Pataphysique, des cercles surréalistes et du Collectif Nicolas Bourbaki, se caractérisent par le fait qu'ils s'imposent certaines contraintes littéraires ou mathématiques pour la réalisation de leurs œuvres, comme par exemple de ne pas utiliser certaines lettres de l'alphabet : ainsi le texte La Disparition est-il composé sans le moindre « E ». Dans les années 1970, Perec se lance avec succès dans la réalisation de films. Il décède peu avant son 46e anniversaire d'un cancer des poumons.

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