Le travail de Leigh Ledare soulève des questions liées à la relation, à l’intimité et au consentement, en transformant le spectateur en voyeur de scènes de la vie privée ou de situations mettant en jeu des tabous sociaux. Utilisant la photographie, du matériel d’archives, du texte et de la vidéo, Ledare explore divers aspects du concept de subjectivité par le biais d’une démarche privilégiant la mise en scène et la performance : ses interventions révèlent une tension entre la réalité de configurations sociales, d’une part, et les postulats et fantasmes qui les sous-tendent, d’autre part. Son œuvre a fait l’objet d’une rétrospective organisée par le WIELS-Centre d’art contemporain (2012, Bruxelles) en collaboration avec la Kunsthal Charlottenborg (2013, Copenhague), ainsi que de nombreuses expositions, tant personnelles telle The Plot (« L’intrigue ») à l’Art Institute of Chicago (2017, Chicago), que collectives, notamment à la Whitney Biennal de 2017 (New York) et à la Manifesta 11, la onzième édition de la biennale Manifesta (2016, Zurich).