Peter Kurzeck (1943–2013) est l’un des écrivains allemands contemporains les plus importants. Une voix singulière, le désir de dépeindre son époque à travers une année à Francfort, 1984, une année de rupture et d’errance dont les deux seuls ancrages sont l’écriture et Carina, sa petite fille de 4 ans. Douze volumes prévus, cinq achevés et publiés dans ce que Kurzeck vivait comme une course contre la montre, une course contre la mort. Une incroyable fresque, intime et collective.
Pour évoquer cette « entreprise qui n’eut jamais d’égal », trois auteurs de générations et d’œuvres diverses, Pierre Bergounioux, évoquant Kurzeck, dans un article sur mai 68 paru dans Libé, comme un « écrivain de notre âge », Pierre Senges, enthousiasmé par la lecture de ses livres, et Cécile Wajsbrot, qui le traduit en français.
En partenariat avec le Goethe-Institut Paris.
À lire – chez DIAPHANES : Peter Kurzeck, Un hiver de neige, trad. de l’allemand et postface par Cécile Wajsbrot, 2018 – Un été sans fin, trad. par Cécile Wajsbrot, 2013.
Cécile Wajsbrot, Destruction, éd. Le Bruit du temps, février 2019.
Pierre Bergounioux et J.-P. Michel, Correspondance 1981-2017, éd. Verdier, 2018.
Pierre Senges, Cendres des hommes et des bulletins, dessins de Sergio Aquindo, Le Tripode, 2016.
était un écrivain allemand. Il a vécu entre Francfort et Uzès, dans le sud de la France. Lauréat de nombreux prix littéraires (Alfred-Döblin en 1991, Hans-Erich-Nossack en 2000, Georg-Christoph-Lichtenberg en 2008), il a profondément marqué la littérature allemande avec un projet unique en son genre, celui d’une chronique autobiographique et poétique en douze tomes. Il est décédé le 25 novembre 2013.