« “Autodafé” signifie “combustion d’hérétiques”. L’hérétique, c’est Tabori lui-même, qui se consume dans les flammes d’une autodérision impitoyable. » Der Spiegel
quitte sa Hongrie natale au milieu des années 1930 pour Londres, où il travaille pour la BBC et publie plusieurs romans. Émigrant aux États-Unis en 1947, il s’y attèle à l’écriture de scénarios, notamment pour Alfred Hitchcock, et traduit des pièces de Bertolt Brecht. En 1969, il s’installe à Berlin-Ouest et devient metteur en scène et dramaturge. Perpétuel exilé, il a fait de son identité d’apatride une nécessité : « Pour moi, un écrivain doit toujours rester un étranger. » La Shoah reste l’un des thèmes centraux de son œuvre et Adolf Hitler, un improbable alter ego.