Alessandro Gallicchio: Nationalismes, antisémitismes et débats autour de l’art juif

Alessandro Gallicchio

Nationalismes, antisémitismes et débats autour de l’art juif
De quelques critiques d’art au temps de l’École de Paris (1925-1933)

Traduit par Katia Bienvenu

broché, 263 pages

PDF, 263 pages

Dans l’entre-deux-guerres à Paris, au moment où une frange d’intellectuels unit ses voix aux mouvements nationalistes, des critiques d’art gravitant autour de l’École de Paris prennent des positions esthétiques et idéologiques parfois déroutantes. L’ouvrage examine les motivations personnelles, communautaires et sociales des diverses plumes qui ont débattu la question d’un « art juif » et de son éventuel caractère « ethnique ». Il étoffe notre compréhension de la politisation des discours sur l’art, sans céder à une vision simplificatrice ou binaire : à l’heure de la montée des fascismes, certains critiques d’art se sont adaptés aux circonstances, reflétant les glissements et les instabilités de l’époque.

Table
  • 9–19

    Introduction

  • 21–60

    Chapitre 1. La critique d’art au temps de l’École de Paris

  • 61–106

    Chapitre 2. Revendiquer un art national

  • 107–155

    Chapitre 3. Adolphe Basler et Waldemar-George, des figures protéiformes de la critique d’art

  • 157–210

    Chapitre 4. Soutenir et promouvoir les artistes juifs

  • 211–218

    Conclusion

  • 219–240

    Notes

  • 241–254

    Sources et bibliographie

  • 255–260

    Index

  • 261–262

    Remerciements

  • 263

    Crédits photographiques

  • antisémitisme
  • fascisme
  • 20ème siècle
  • critique d'art
  • Judaïsme
  • Paris

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Alessandro Gallicchio

est depuis 2021 maître de conférences en histoire de l’art contemporain à Sorbonne Université et membre du centre André-Chastel. Docteur en histoire de l’art des universités de Florence, Paris-Sorbonne et Bonn (2016), il interroge dans ses recherches les méthodologies élaborées par l’histoire sociale et politique de l’art. Il s’intéresse aux influences du nationalisme et de l’antisémitisme dans la construction du discours artistique et aux rapports entre art, architecture et espace urbain dans les Balkans et en Méditerranée. Lauréat de la bourse André-Chastel de la Villa Médicis 2020 et chercheur en résidence à l’École française d’Athènes en 2021, il a récemment développé des réflexions sur les « paysages urbains dissonants » à partir de la confrontation entre art, histoire et mémoire. Il a publié, avec Pierre Sintès, Monument en mouvements. Artistes et chercheurs face à la monumentalisation contemporaine (2020), qui présente les résultats de MonuMed, un projet de recherche en art et sciences humaines et sociales, lauréat de l’appel de l’Idéx d’Aix-Marseille Université. En 2020, il a été le commissaire général du projet de recherche et d’exposition Rue d’Alger dans le cadre de la biennale d’art contemporain Manifesta 13, qui est à l’origine d’un catalogue d’exposition homonyme et d’un ouvrage scientifique. En tant que commissaire d’exposition, il collabore avec de nombreuses institutions en France et à l’international.
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