Georges Perec: Das Attentat von Sarajevo

Georges Perec

Das Attentat von Sarajevo

Traduit par Jürgen Ritte

broché, 176 pages

1957: Georges Perec ist einundzwanzig. Er ist eingeschrieben im Fach Geschichte, doch in die Vorlesungen geht er nicht mehr. Er will schreiben, doch er kommt kaum dazu. Im Sommer 1955 hat er sich an einem ersten Buch versucht, dessen Text bis heute ver­schollen ist. Im Sommer 1957 fährt er nach Jugoslawien, wo er in wenigen Wochen seinen zweiten größeren Text schreibt. Zurück in Paris, redigiert er in aller Eile das Manuskript, diktiert es einer Schulfreundin, schickt es an Verlage, die es aber allesamt ablehnen, sodass er es einem Belgrader Malerfreund überlässt.


In dem von David Bellos wiedergefundenen Text begegnen wir einer Literatur zwischen jugendlichem Drang, ausgeprägtem Erzähltalent und reifendem Stilwillen: Ein amouröses Dreieck und weltgeschichtliche Katastrophe konvergieren in einer Erzählung, hinter der sich bereits die zentralen Motive von Perecs späterem Werk abzeichnen.

  • littérature
  • Oulipo
  • avant-garde

»Perec, dieser halbbalkanesische Kerl, in allerlei Verkleidungen auftretend, allerlei Metamorphosen durchspielend, ganz vorne, doch ohne sich vorgedrängt zu haben.« Ludwig Harig

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Georges Perec

Georges Perec

fut l'un plus importants représentants de la littérature française d'après-guerre. Fils d'un Juif polonais, Perec est encore un enfant quand l'armée allemande envahit la France. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, meurt en 1940. Sa mère est déportée à Auschwitz en 1943, où l'on suppose qu'elle fut assassinée. Peu avant son arrestation, elle parvient à envoyer son fils en zone libre en le mettant dans un train de la Croix rouge, et lui permet ainsi d'échapper à la mort. Perec regagne Paris en 1945, où une de ses tantes l'adopte. Il entame des études d'histoire et de sociologie qu'il abandonnera rapidement, puis publie des articles dans la Nouvelle Revue française et Les Lettres nouvelles. De 1958 à 1959, il fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Pau.
Il épouse Paulette Petras en 1959 et occupe un poste de documentaliste à l'hôpital Saint-Antoine et au CNRS. En 1967, il entre à l'Oulipo, groupe de littérateurs et mathématiciens fondé par Raymond Queneau, dont le nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Les écrivains membres de l'Oulipo, issus du Collège de 'Pataphysique, des cercles surréalistes et du Collectif Nicolas Bourbaki, se caractérisent par le fait qu'ils s'imposent certaines contraintes littéraires ou mathématiques pour la réalisation de leurs œuvres, comme par exemple de ne pas utiliser certaines lettres de l'alphabet : ainsi le texte La Disparition est-il composé sans le moindre « E ». Dans les années 1970, Perec se lance avec succès dans la réalisation de films. Il décède peu avant son 46e anniversaire d'un cancer des poumons.

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