Georges Perec: Die dunkle Kammer

Georges Perec

Die dunkle Kammer
124 Träume

Traduit par Jürgen Ritte

Suivi par une postface de Jürgen Ritte

broché, 256 pages

Georges Perecs »Traumbuch«, das die höchst produktiven Jahre zwischen 1968 und 1972 umfasst, offenbart einen sehr direkten und zugleich neuen Zugang zu Literatur und Leben des französischen Kultautors. Mal lapidar und scheinbar unbedeutend, mal monströs und unergründlich, teils komisch und sonderbar faszinieren die Notate durch eine Vielfalt und Intensität kleiner Formen und unterstreichen einmal mehr die intime Komplizität von Literatur und Unbewusstem. Dabei entpuppen sich die aus nächtlicher Werkstatt zu Tage geförderten Fragmente in ihrer rätselhaften Konkretion, ihrem Witz und tragischem Spiel als reicher Vorrat künstlerischer Möglichkeitsformen: Drehbuchentwürfe, Skizzen für Erzählungen, ­veritable Romananfänge.

 

Ein Vademecum für biografische ­Fährtenleser und Perec-Fans, ein literarisches Kaleidoskop zwischen Traum und Wirklichkeit.

  • trauma
  • psychanalyse
  • désir

»›Die dunkle Kammer‹ versammelt 124 Traumnotate Perecs, die von dem OuLiPo-Kenner Jürgen Ritte vorzüglich übersetzt und mit einigen hilfreichen Hinweisen und einem Nachwort versehen wurden.« Helmut Mayer, FAZ

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Georges Perec

Georges Perec

fut l'un plus importants représentants de la littérature française d'après-guerre. Fils d'un Juif polonais, Perec est encore un enfant quand l'armée allemande envahit la France. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, meurt en 1940. Sa mère est déportée à Auschwitz en 1943, où l'on suppose qu'elle fut assassinée. Peu avant son arrestation, elle parvient à envoyer son fils en zone libre en le mettant dans un train de la Croix rouge, et lui permet ainsi d'échapper à la mort. Perec regagne Paris en 1945, où une de ses tantes l'adopte. Il entame des études d'histoire et de sociologie qu'il abandonnera rapidement, puis publie des articles dans la Nouvelle Revue française et Les Lettres nouvelles. De 1958 à 1959, il fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Pau.
Il épouse Paulette Petras en 1959 et occupe un poste de documentaliste à l'hôpital Saint-Antoine et au CNRS. En 1967, il entre à l'Oulipo, groupe de littérateurs et mathématiciens fondé par Raymond Queneau, dont le nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Les écrivains membres de l'Oulipo, issus du Collège de 'Pataphysique, des cercles surréalistes et du Collectif Nicolas Bourbaki, se caractérisent par le fait qu'ils s'imposent certaines contraintes littéraires ou mathématiques pour la réalisation de leurs œuvres, comme par exemple de ne pas utiliser certaines lettres de l'alphabet : ainsi le texte La Disparition est-il composé sans le moindre « E ». Dans les années 1970, Perec se lance avec succès dans la réalisation de films. Il décède peu avant son 46e anniversaire d'un cancer des poumons.

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