« Pierre Guyotat. La parole visible » est un livre d’artiste conçu par l’architecte Patrick Bouchain, à l’occasion des deux expositions de Pierre Guyotat au Musée National d’Art Moderne – Centre Georges Pompidou et à la Cité Internationale de la langue française. Patrick Bouchain opère comme le trait d’union entre les deux projets.
Cet ouvrage constitue une lecture par Patrick Bouchain de l’œuvre et de son amitié avec Pierre Guyotat, ainsi qu’une analyse, par lui et par toutes les figures participantes, issues de la communauté créative de Pierre Guyotat, du pouvoir que tient, dans l’œuvre de l’auteur, l’alliance entre la vision et la parole, l’image et le poème. Elle s’inscrit ainsi dans la dualité des deux événements : le Musée National d’Art Moderne présente la donation Régis Guyotat, constituée de centaines de dessins réalisés par Pierre Guyotat, et la Cité Internationale de la langue française ses Leçons sur la langue française.
Cette ouvrage polyphonique est entièrement conçu et mis en page par Patrick Bouchain. Il intègre une enquête sur la parole visible de Pierre Guyotat, avec la participation de Claude Arnaud, Stephen Barber, Miquel Barceló, Juliette Blightman, Bernard Blistène, Paul Buck, Daniel Buren, Pierre Chopinaud, Michael Dean, Simone Fattal, Colette Fellous, Michaël Ferrier, Maximilian Gillessen, Régis Guyotat, Yannick Haenel, Jacques Henric, Xavier Hufkens, Emmanuelle Huynh, Niranjani Iyer, Colette Kerber, Selma Laghmara, Michèle Lamy, Jack Lang, Bertrand Leclair, Mara McCarthy, Paul McCarthy, Frank Madlener, Pierre-Alexandre Mateos et Charles Teyssou, Bernardo Montet, Jean-Luc Moulène, Gérard Nguyen Van Khan, Thierry Thieu Niang, Stanislas Nordey, Chiara Parisi, Philippe Parreno, Emmanuel Pierrat, Jean-Michel Rabaté, Bruno Racine, Ariana Reines, Andy Robert, Tiphaine Samoyault, Devika Singh et Noura Wedell.
Préfacé par Laurent Le Bon et avec un avant-propos de Paul Rondin, il est ouvert par un texte de Régis Guyotat et introduit par une conversation entre Patrick Bouchain et Donatien Grau, ainsi que par un entretien inédit entre Pierre Guyotat et Hans Ulrich Obrist.