Reiner Schürmann: Le principe d’anarchie

Reiner Schürmann

Le principe d’anarchie
Heidegger et la question de l'agir

broché, 448 pages

PDF, 448 pages

Par une lecture à rebours de l’oeuvre de Martin Heidegger, Reiner Schürmann vise à mettre au jour ce qu’il identifie comme son impensé : le principe d’anarchie. Affirmant que le projet de destruction de l’ontologie annoncé dans Être et temps n’est pleinement intelligible qu’à partir des derniers jalons de cette pensée, Schürmann fait ainsi apparaître ce que Heidegger n’avait pu expliciter lui-même. Selon lui, la question de l’être telle qu’elle est posée par le philosophe de Fribourg est indissociable de celle de l’agir. Déconstruisant la métaphysique occidentale, Heidegger aurait ainsi sapé toute possibilité de donner une arché à l'action humaine. Le paradoxe d’un principe d’anarchie, principe de « dépérissement de la règle », est aux yeux de Schürmann ce qui permet de penser l’ambiguïté de la transition opérée par Heidegger.

Interprétation audacieuse et vivifiante de l’une des oeuvres philosophiques les plus marquantes du XXᵉ siècle, Le principe d’anarchie a influencé de nombreux philosophes français contemporains. Trente ans après la première publication, la présente réédition témoigne que cette oeuvre longtemps épuisée n’a rien perdu de son actualité ni de sa force.

Table
  • 9–38

    Introduction

  • 39–82

    Des principes et de leur généalogie

  • 83–130

    L’ « Affaire même » de la phénoménologie : les économies de la présence

  • 131–222

    Que l’origine se dit de multiples façons

  • 223–338

    La déduction historique des catégories de la présence

  • 339–404

    Agir et anarchie

  • 405–432

    Conclusion

  • anarchie

« La plus originale des lectures jamais faites de Heidegger. » Philosophie magazine

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Reiner Schürmann

Reiner Schürmann

est né à Amsterdam et a grandi à Krefeld. Il entame en 1960 des études de philosophie à Munich, interrompues par un séjour dans un kibboutz en Israël. En 1961, il entre comme novice dans un monastère dominicain en France, puis étudie de 1962 à 1969 la théologie à Saulchoir, dans l'Essonne, près de Paris ; effectuant par ailleurs un séjour à Fribourg où il suit des cours dispensés par Heidegger. En 1970, il est ordonné prêtre dominicain ; ordre qu'il perd en 1975. À partir du début des années 1970, il vit aux États-Unis, où il est nommé professeur par Hannah Arendt et Hans Jonas à la New School for Social Research de New York. Il meurt en 1993 du sida. Il a rédigé toute son importante oeuvre philosophique en langue française.

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