Barbara Vinken
Geistige Mütter
Emma Waltraud Howes
Questionnaire Emma Waltraud Howes
Emanuele Coccia
Le futur de la littérature
Johanna Went
I remember (Johanna Went)
Donatien Grau
Une vie en philologie
Claire Fontaine
Vers une théorie du matérialisme magique
A. L. Kennedy
Qu’est-ce qu’un auteur ?
Marlene Streeruwitz
L'auteur n'est pas l'auteure
Mehdi Belhaj Kacem
Tombeau pour Guy Debord
Jean-Luc Nancy
Après les avant-gardes
Fritz Senn
Das Leben besteht aus gestrandeten Konjunktiven
Michele Pedrazzi
The Next Bit: un corps à corps avec l’inconnu
Joseph Morder
Une Trinite de la Memoire
Zoran Terzić
Transplants politiques
Jochen Thermann
L’aide-cuisinier
Fritz Senn
Das Leben besteht aus gestrandeten Konjunktiven
Emma Waltraud Howes
Questionnaire Emma Waltraud Howes
Wolfgang Plöger
After This Comes That Before That Comes This
Bruce Bégout
L’homme de Venise
Une Trinité de mémoire
Je me souviens de quelques lieux, de quelques parfums d’enfance. En Amérique du Sud, en Equateur, à...
A Little Paris Nightmare
I loved Paris, even as a little boy, long before I lived there. I was like Pinocchio wandering about in some strange Land of Toys. I...
I remember during the frozen Tokyo winter of 1997: I took long walks in the dead of night through the...
Je me souviens de l’étymologie du mot « souvenir ». En latin impérial subvenit mihi signifiait : « il me...
L’œuvre d'art n’a pas d’idée, elle est idée
Il me semble que le mot « avant-garde » a toujours été pour moi une espèce de souvenir. J’ai dû l’entendre autour de 1960, alors que le surréalisme ne se portait déjà plus très bien. Presque en même temps je découvrais Bataille et Artaud, que n’accompagnait aucune étiquette d’avant-garde. Mais c’est l’ensemble du climat de pensée qui se modifiait de manière profonde dans les après-coups de la guerre.
Les avant-gardes – ou du moins ce nom : il ne s’agit que de son usage – ont eu d’emblée pour moi un goût de passé. D’arrière-garde, en somme. Je ne plaisante pas : je pense que le soupçon porté sur la nature militaire de la métaphore était déjà présent dans le contexte où je découvrais le mot. Pourquoi fallait-il que l’art opère comme une armée ? Il y avait un doute. Ce n’était pas tant l’idée de la lutte ou du combat qui était préoccupante...
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»Ineluctable modality of the visible: at least that if no more, thought through my eyes. Signatures of all things I am here to read, seaspawn and seawrack, the nearing tide, that rusty boot. Snotgreen, bluesilver, rust: coloured signs. Limits of the diaphane. But he adds: in bodies. Then he was aware of them bodies before of them coloured. How? By knocking his sconce against them, sure. Go easy. Bald he was and a millionaire, MAESTRO DI COLOR CHE SANNO. Limit of the diaphane in. Why in? Diaphane, adiaphane. If you can put your five fingers through it it is a gate, if not a door. Shut your eyes and see.
Rhythm begins, you see. I hear. Acatalectic tetrameter of iambs
marching. No, agallop: DELINE THE MARE.
Open your eyes now. I will. One moment. Has all vanished since?
If I open and am for ever in the black adiaphane. BASTA! I will see
if I can see.
See now. There all the time without you: and ever shall be, world
without end.«
James Joyce